Archives de catégorie : SEGPA

Un vrai problème de trains pour les élèves !

Le 17 décembre 2024, la presse a annoncé que la SNCF avait relié Paris à Berlin par train à grande vitesse. L’article ci-dessous est alors paru dans la presse. Sauf que, pour un train à grande vitesse, il semblerait qu’il ne soit pas très rapide… Voilà donc un exercice de calcul de vitesse intéressant pour nos élèves (les miens sont en 4ème SEGPA) et l’occasion de vérifier que le diable se cache dans les détails.

Par Marie, enseignante en SEGPA

L’article de l’AFP

Le tout premier Paris-Berlin à grande vitesse, nouvelle étape pour l’Europe du train

Le premier train à grande vitesse de jour reliant Paris à Berlin a pris le départ lundi à 09h55, avec pour ambition de répondre à la demande croissante de train des Européens, de plus en plus nombreux à y recourir pour leurs déplacements internationaux.

Violoncelle sur le dos, Lea Bader n’a pas hésité au moment de choisir entre l’avion et le train. « Pour moi, c’est évident parce que j’ai un violoncelle et j’aurais eu besoin de deux billets en avion », explique-t-elle.

Avec ses deux jeunes enfants, elle a opté pour un mode de voyage plus lent, mais plus confortable à ses yeux, « et maintenant, c’est direct. Avant il fallait changer et c’était horrible parce qu’à chaque fois il y avait un problème, un retard », se remémore-t-elle.

En Allemagne, plus d’un tiers des trains à grande vitesse sont arrivés en retard en 2023 et les fermetures de larges tronçons de lignes pour des travaux de maintenance ou de réparation sont devenues la norme pour les voyageurs.

Kevin Kern, Berlinois de 33 ans, a payé son billet une centaine d’euros. « Pour l’environnement, c’est mieux de prendre le train », justifie-t-il. Un voyage en train entre les deux capitales émet 100 fois moins de CO2 qu’un voyage en avion, selon la SNCF.

– Nouveau pont –

Cette liaison « crée un nouveau pont entre les deux grands centres culturels et politiques de notre continent », a salué Anja Schöllmann, directrice de la production de la Deutsche Bahn.

« Huit heures de train, ça peut être long, on a un peu hésité » avant de se lancer, a confié le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, finalement convaincu que « les gens peuvent rester (assis) huit heures, dès lors que c’est confortable et qu’on a un bon équipage ».

Les deux plus grosses compagnies européennes ont donc décidé d’approfondir leur coopération, qui a déjà permis de transporter 30 millions de voyageurs entre les deux pays. « Le trafic international européen représente presque un tiers du trafic TGV » de la SNCF, a insisté Jean-Pierre Farandou.

Les trains, des ICE de la Deutsche Bahn en raison du manque de rames disponibles à la SNCF, partiront une fois par jour dans chaque sens, à 09H55 de Paris et à 11H54 de Berlin. Ils rouleront à 320 km/h en France, mais seulement à 250 km/h en Allemagne, où la très grande vitesse n’existe pas.

Les trains desserviront les gares de Francfort et Karlsruhe en Allemagne, et Strasbourg en France. « C’est une liaison directe (…) qui était particulièrement attendue » alors que Strasbourg n’était pas sur le tracé initial, a souligné la maire de la ville Jeanne Barseghian, interrogée pendant l’escale du train dans la capitale alsacienne.

Mais cette liaison directe ne fait au final gagner que 20 à 30 minutes par rapport aux trajets avec correspondance existants.

– Concurrence de l’aérien –

Le prix peut aussi constituer un frein, alors que les compagnies low cost sont très compétitives sur cette liaison. Pour un aller-retour sur une semaine en mars, le voyage en train coûte 198 euros, contre 92 euros en avion avec la compagnie easyJet.

« Les réservations marchent très bien. (…). On a déjà des taux d’occupation supérieurs à 80% », a soutenu, confiant, Jean-Pierre Farandou. « Je suis convaincu que ce train aura beaucoup de succès et que des gens préfèrent s’installer confortablement plutôt que d’avoir parfois des acheminements un peu plus compliqués » vers des aéroports souvent loin des centres-villes, a-t-il poursuivi.

Le voyage entre Paris et Berlin, long de 1.100 kilomètres, est probablement le maximum que peut offrir le train à grande vitesse tout en restant attractif, a concédé le patron de la SNCF. Au-delà, il faut donner la priorité au train de nuit, a-t-il affirmé.

Le train de nuit entre Paris et Berlin, relancé il y a tout juste un an après près de dix ans d’interruption, a justement connu de nombreux ratés depuis. Le service a même été interrompu entre août et octobre en raison de travaux sur le réseau allemand.

Mais pour ce TGV, M. Farandou se dit « parfaitement confiant » quant à la régularité du service.

Publié le 16 décembre à 16h36, AFP

Source : https://www.challenges.fr/economie/pour-la-premiere-fois-paris-et-berlin-relies-par-le-rail-a-grande-vitesse_914797

La situation proposée aux élèves

Pb SNCF Vitesse-1

 

Echange entre 3 classes de CM1/CM2, 6° SEGPA et ITEP

Classes de Mme Cholat à l’école Tony Lainé, en REP (Académie de Poitiers), 6° SEGPA de Mme Molina (Académie d’Orléans-Tour) et ITEP de M. Morisot (Académie de Nancy-Metz)

PÉRIODE 2 : Notions mathématiques abordées : ESPACE et GÉOMÉTRIE

Objectifs disciplinaires :

Attendu 1 : (Se) repérer et (se) déplacer dans l’espace en utilisant ou en élaborant des représentations

Compétences : Se repérer, décrire ou exécuter des déplacements, sur un plan ou sur une carte.
Objectifs d’apprentissages associés :
◦ Se repérer sur des plans ou des cartes (des quadrillages, des plateaux de jeux)
◦ Repérer, décrire, coder ou décoder des déplacements sur un plan, une carte, un quadrillage (un échiquier ?)
◦ Exécuter les déplacements préalablement étudiés pour en vérifier la vraisemblance

Attendu 3 : Reconnaître et utiliser quelques relations géométriques

Compétence (1) : Déterminer le plus court chemin entre deux points (en lien avec la notion d’alignement)

Objectifs d’apprentissages associés
◦ Reconnaître l’alignement d’objets ou de points
◦ Calculer une distance « à vol d’oiseau »

Compétence (2) : Effectuer des tracés correspondant à des relations de perpendicularité ou de parallélisme de droites et de segments

Objectifs d’apprentissages associés
◦ Reconnaître des droites perpendiculaires
◦ Vérifier la perpendicularité en utilisant les instruments adéquats
◦ Reconnaître des droites parallèles
◦ Vérifier le parallélisme en utilisant les instruments adéquats

Objectifs liés au dispositif M@ths en-vie
• Extraire et identifier des données mathématiques d’une photo
• Écrire une consigne

Activités
Le déplacement (plan, carte, etc…) / l’alignement / la perpendicularité / le parallélisme

Formes de collaboration
Les classes envoient des photos « en vrac » avec des éléments géométriques à identifier : déplacement, alignement, parallélisme et/ou perpendicularité (à déposer sur un padlet qui permettra de mutualiser les photos prises et de travailler sur un corpus établi par les élèves).
Si le nombre de photos ne nous parait pas assez important sur le padlet, les classes s’enverront des défis pour relancer la recherche d’éléments géométriques sur les notions abordées (exemple : prendre en photos des plans, des cartes, des quadrillages, des plateaux de jeu, des objets alignés, des parallèles, des perpendiculaires…et des intrus !).
Pour finir les classes s’enverront des problèmes inventés à partir du corpus de photos afin de les résoudre.

Repères d’évaluation
Capacité à repérer des éléments géométriques dans son environnement et à les nommer.

Padlet

Fait avec Padlet

Des vidéo-problèmes conçus par les élèves de SEGPA

Origine : les élèves de 4e SEGPA, devenus habitués des vidéos problèmes soumis à eux au fil de l’année, ont eu l’idée et l’envie d’en concevoir eux-mêmes.
 
Enjeux : développer la métacognition dans l’exercice de résolution de problèmes. En décortiquer les étapes, réfléchir à la construction (allant de la rédaction à la vérification, en passant par la mise en scène) amène les élèves à prendre conscience des ficelles d’un énoncé et des procédures mises en œuvre afin d’arriver à la résolution finale.
 
Mise en place: 
 
Par ateliers, et sur plusieurs semaines, ce fut un projet de classe. 
  • nous avons déjà travaillé les regroupements d’idées, les choix retenus, et pourquoi (cohérence, résolution possible…etc).
  • puis nous sommes passés à la rédaction des énoncés, par petits groupes. Certains énoncés en sont restés au stade de l’écrit, la mise en scène aurait été trop compliquée ou peu intéressante.
  • les élèves ont ensuite échangé leurs énoncés pour soumettre la tâche de la résolution, ce qui a permis de vérifier si celle-ci était possible ainsi que son niveau de difficulté.
  • enfin, la mise en scène a fait l’objet d’un travail en classe entière, où chacun a contribué à sa façon.
À ce jour je propose les vidéos d’une classe à l’autre, avec les élèves des niveaux de 4e et 5e de cette année, selon les thèmes abordés et les compétences que je souhaite travailler.
 
Par Anne Ambrosioni, professeur des écoles à l’EREA Alain Fournier
 

 

Vis tes maths, un projet eTwinning

A partir de photos de l’environnement proche des élèves (école, quartier, village), les élèves de la classe de CE2/CM1 de l’école de Saint-Eulalie et la SEGPA du Collège de Saint-André ont collaboré à la création d’énoncés mathématiques type M@ths en-vie. Les deux classes ont également échangé sur des activités mathématiques en anglais.

Objectifs :

- Donner du sens à la résolution de problèmes Retour ligne manuel
- Améliorer les compétences des élèves en résolution de problèmes Retour ligne manuel
- Se repérer et se situer dans son environnement proche Retour ligne manuel
- Rédiger un court texte en respectant les règles syntaxiques et orthographiques Retour ligne manuel
- Développer sa capacité à collaborer lors des séances de travail de groupe Retour ligne manuel
- S’exprimer oralement en anglais et acquérir le lexique mathématique

Classes :

- Ecole de Sainte-Eulalie : 25 élèves de CE2/CM1

- Collège de Saint-André de l’Eure : 17 élèves de 4° SEGPA

Convaincues de l’importance d’ancrer les mathématiques dans le réel afin d’améliorer les compétences de nos élèves en résolution de problème, nous avons lancé le projet « Vis tes maths ».

Nous souhaitons que nos élèves collaborent à la création d’énoncés mathématiques à partir de photos de leur environnement quotidien.

Grâce à la messagerie du twinspace, les élèves pourront échanger au sujet du sens des problèmes et de leur possibilité de résolution mais également sur la syntaxe et l’orthographe de leurs énoncés.

Petit plus, les élèves de Sainte-Eulalie travaillent les mathématiques en anglais, ils pourront partager leur expérience avec leurs correspondants de Saint-André.

Ils développeront ainsi des compétences en mathématiques mais également en français et en anglais, donnant ainsi une dimension interdisciplinaire au projet.

Nadège le Nir et Florence Artozoul